Les 10 ans du GRHAM !
đ 10 ans dĂ©jĂ : une dĂ©cennie au service de l’histoire de l’art moderne ! đ
Nous sommes ravis de vous convier aux 10 ans du GRHAM, notre association de chercheuses et chercheurs en histoire de l’art moderne !
Cet Ă©vĂ©nement sera l’occasion de revenir sur une dĂ©cennie riche en publications, colloques, projets, dĂ©couvertes et partages. Rendez-vous Ă toutes et Ă tous le 30 janvier Ă lâINHA pour une fin de journĂ©e qui sâannonce riche et conviviale.
Lieu : Galerie Colbert (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / INHA), 2 rue Vivienne, 75002 Paris.
Dates et horaires : le 30 janvier, de 16h Ă 21h.
Programme :
16h-17h45 â AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du GRHAM (salle CIRHAC, 1er Ă©tage)
18h-19h30 â ConfĂ©rence : Ce qui lie dans ce quâon voit. La question du lien dans les arts visuels en France durant la Seconde modernitĂ©Â (XVIIe-XVIIIe siĂšcles) (salle Walter Benjamin, rez-de-chaussĂ©e)
Par Etienne Jollet, professeur dâhistoire de lâart moderne, Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne & Elisabeth Fritz, directrice adjointe du Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris).
JĂŒrgen Habermas avait placĂ© au centre de son approche du XVIIIe siĂšcle la notion dâ« espace public » : on a plus rĂ©cemment Ă©largi la notion au XVIIe siĂšcle (H. Merlin). On se propose de mettre lâaccent sur la notion de « lien » pour rendre compte de certains traits spĂ©cifiques des arts visuels de la Seconde modernitĂ©. Elle est rĂ©currente sous la plume de Corneille, plutĂŽt au pluriel (« les liens », avant tout dans un contexte amoureux) et le reste jusquâĂ J.-J. Rousseau (« lien naturel », « lien social ») et au-delĂ . Le lien emprisonne-t-il ou libĂšre-t-il ? Lien, liaison, rapport, relation, chaĂźne â et leurs contraires, isolement, solitude, Ă©cart, distance : dans le contexte de la monarchie absolue en France oĂč se manifestent divers discours portant sur la notion de libertĂ©, comment des enjeux formels propres aux arts visuels (ainsi la question de la composition et le « tout-ensemble », la reprĂ©sentation figurative comme combinaison de continuitĂ©s et de discontinuitĂ©s, la relation entre les figures au sein de la narration) sont-ils parcourus par les diverses formes que prend la notion de lien, tant dans lâĆuvre que dans la relation du spectateur Ă celle-ci ?
Ă partir de 19h30 â Cocktail des 10 ans du GRHAM (salle Walter-Benjamin, rez-de-chaussĂ©e) : un moment dâĂ©change et de partage pour cĂ©lĂ©brer ensemble cet anniversaire.
Cet Ă©vĂ©nement est ouvert Ă toutes et Ă tous, que vous soyez adhĂ©rent de longue date, nouvel adhĂ©rent ou simplement curieux dâen savoir plus sur notre association et nos activitĂ©s ; que vous soyez en master, en doctorat ou en poste ! Câest lâoccasion parfaite pour se rĂ©unir entre passionnĂ©s dâart moderne et, si le cĆur vous en dit, pour dĂ©couvrir comment vous impliquer dans notre association en tant que membre du bureau ou adhĂ©rent.Â
Nous avons hĂąte de vous retrouver pour fĂȘter ensemble cette belle Ă©tape. Rejoignez-nous et faisons vivre ensemble l’histoire de l’art moderne !
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la maniÚre suivante :
Maxime Bray (19 janvier 2025). Les 10 ans du GRHAM ! Groupe de Recherche en Histoire de l'Art Moderne. ConsultĂ© le 16 fĂ©vrier 2025 Ă lâadresse https://doi.org/10.58079/133wu